Ndjaména : Ngardouba Aldo, un agent de sécurité en insécurité
L’inquiétude ne faiblit pas à N’Djamena. Depuis plus de dix jours, Ngardouba Aldo, chef de la sécurité de l’hôtel Radisson Blu, demeure introuvable après avoir été enlevé dans des circonstances encore floues. Aucune information officielle n’a été communiquée sur les raisons de sa disparition, ni sur l’identité de ses ravisseurs.
Un silence inquiétant
Selon ses proches, Ngardouba Aldo aurait été arrêté sans mandat et conduit vers une destination inconnue. Depuis lors, aucune autorité n’a apporté de clarification. La famille, plongée dans l’angoisse, dénonce un silence qui en dit long sur les pratiques d’intimidation et d’arbitraire qui continuent de miner l’État de droit au Tchad.
Un cas de trop ?
Cet enlèvement de Ngardouba Aldo relance le débat sur la protection des citoyens et le respect des libertés fondamentales. Comment peut-on accepter qu’un citoyen soit enlevé en plein cœur de la capitale sans qu’aucune autorité ne s’en émeuve publiquement ? Comment comprendre qu’en 2025, au Tchad, on puisse disparaître sans trace, sans explication, sans justice ?
L’État interpellé
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Au-delà du cas de M. Ngardouba Aldo, cet incident illustre une tendance inquiétante à N’djamena. Il revient désormais aux autorités compétentes de faire toute la lumière sur cette disparition et de rendre justice, l’impunité ne peut plus être la norme. Chaque citoyen tchadien a droit à la sécurité, à la dignité et à la justice. Les disparitions forcées ne doivent plus rester sans réponse.
HIGDE NDOUBA Martin
