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RN14 : l’exigence du Capitaine Traoré devient la norme

Burkina Faso a célébré,  samedi  18 octobre 2025 à Koudougou, un moment marquant pour son secteur des infrastructures, mais surtout pour sa gouvernance. Il s’agit de la cérémonie d’inauguration de la Route Nationale n°14 (RN14) entre Sakoinsé et Koudougou.

Présidée par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, l’événement a été l’occasion de réaffirmer un message sans équivoque : l’ère de la complaisance est révolue. 

Des péages ultra-modernes pour la traçabilité des recettes

Financée à 9,14 milliards FCFA (État et BOAD), la réhabilitation des 42 km de la RN14 symbolise la nouvelle exigence de qualité. Après des dégradations constatées dès la réception technique, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, avait exigé une reprise intégrale des travaux à la charge du prestataire

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L’ouvrage final, solide et durable, est désormais présenté comme un modèle de ce que l’État attend. Le ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, a d’ailleurs salué l’entreprise tunisienne Soroubat pour son « rare sens du devoir » en ayant accepté de corriger les malfaçons sans indemnité. 

Cette rigueur technique se double d’une transparence financière. L’inauguration symbolique des nouveaux postes de péage de Boudtenga (RN4), Tintilou (RN1) et Kotédougou, financés sur fonds propres (17,425 milliards FCFA), matérialise cette volonté. Ces complexes ultra-modernes, 100% numériques et équipés de systèmes de vidéosurveillance et de capteurs d’essieux, visent à garantir la traçabilité totale des recettes

Appel au civisme : Les infrastructures appartiennent au peuple

Le Premier ministre a été catégorique : « Nous n’accepterons plus aucune malfaçon, aucun laisser-aller. Chaque franc investi doit correspondre à un ouvrage de qualité. » Il a rappelé que ces infrastructures sont le « fruit du labeur du peuple » et appelle à la responsabilité collective et au civisme des usagers, dénonçant les comportements irresponsables qui mènent souvent à la dégradation précoce des routes.

Le Burkina Faso consolide ainsi un nouveau modèle de gestion des infrastructures publiques, basé sur la rigueur, l’efficacité et l’engagement des acteurs, qu’ils soient entreprises ou citoyens. 

CAROL SAWADOGO 

 

 

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