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Engagement patriotique: le capitaine Traoré déclare la guerre au racket et à la corruption

À l’occasion de la deuxième phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC), qui se déroule du 2 au 16 octobre 2025, le président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a lancé un appel vibrant à la nation. 

Saluant l’éveil de la fibre patriotique chez chaque Burkinabè, il a souligné que cet engagement patriotique se traduit par des actions quotidiennes visant à bâtir une nation souveraine, juste et prospère. 

La discipline au cœur de la révolution

Le Capitaine Traoré a félicité ceux qui soutiennent les initiatives comme le Fonds de soutien patriotique et Faso Mébo, ainsi que la première cohorte des appelés de l’Immersion patriotique. Poursuivant son message,  le chef de l’Etat a insisté sur le fait que la Révolution dépend de la conscience de chacun et non d’une surveillance policière. 

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Il a appelé à l’engagement patriotique et à la responsabilité individuelle pour adopter des « réflexes » d’ordre et de discipline. Pour cette phase des JEPPC, deux impératifs sont mis en avant : la protection des biens publics et la lutte contre la corruption et le racket.

Le respect de ce qui appartient à tous est une marque essentielle de l’engagement patriotique en période de révolution. Le président a clairement identifié les biens publics (matériel militaire, bus, édifices, véhicules de l’État, équipements) comme la « richesse commune » du peuple. Il a martelé que toute dégradation volontaire ou négligence est une trahison à la révolution. Démolir un bien public, c’est priver le peuple d’un service. 

Déstabilisation

Combattre la corruption : l’ennemi de la patrie

L’autre volet de l’engagement patriotique concerne l’administration publique, désignée comme le « cœur de la Nation. » Le Capitaine Traoré a déclaré que tout abus de position, racket ou détournement des maigres ressources de l’État entrave le progrès collectif. 

Il a affirmé avec force que celui qui rackette ou détourne n’est pas un révolutionnaire, mais « l’ennemi de la Patrie. » Il a exigé que le peuple se lève « comme un seul homme » contre ces fléaux et que les corps de contrôle administratif et la justice se mobilisent pour faciliter les dénonciations responsables. L’appel se conclut sur une exhortation à l’exemplarité dans tous les services et quartiers. 

CAROL SAWADOGO 

 

 

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