Burkina Faso : fin de parcours pour un “Cyber Séducteur” aux faux profils féminins
C’est une affaire qui illustre les dangers des interactions virtuelles. B. H., un homme de 30 ans, a été arrêté par la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) pour usurpation d’identité et chantage à la webcam, mettant ainsi fin à un long parcours de
sur les réseaux sociaux.
Employé de commerce résidant à Ouagadougou, le présumé cyber-escroc était un véritable maître dans l’art de la tromperie. Grâce à plusieurs faux profils sur des plateformes telles que Facebook, TikTok, Instagram et WhatsApp, il a su séduire de nombreuses victimes par ses mises en scène de vie de luxe. Ses comptes, sous des identités féminines telles que « Stéphanie Joli » et « Djeneba Maiga », arboraient des photos attractives de jeunes femmes prises sur Internet, créant une façade séduisante pour attirer l’attention.
Gravissant les échelons de la ruse, B. H. incitait ses cibles à des appels vidéo intimistes, prétendant les mettre en contact avec des hommes fortunés. Mais derrière l’écran, c’était toujours lui, réalisant rapidement que la manipulation pouvait se transformer en manipulation financière. Une fois qu’il avait capturé des images compromettantes, il n’hésitait pas à faire chanter ses victimes, menaçant de divulguer leur intimité si elles refusaient de lui verser de l’argent.
Fin d’épisode pour le Cyber Séducteur
La BCLCC, après avoir rassemblé les preuves de ses agissements, a déféré B. H. devant le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouaga I. Avec cette arrestation, les autorités rappellent l’importance de la vigilance sur Internet et la nécessité de signaler tout comportement suspect.
Les internautes sont sommés de rester prudents dans leurs interactions en ligne, particulièrement avec des inconnus. La BCLCC exhorte également les victimes ou témoins de tels comportements à se manifester via ses canaux officiels.
Cette affaire illustre de manière frappante les risques d’une ère numérique où le charme peut rapidement se transformer en cauchemar. Face à des prédateurs du virtuel comme B. H., la prudence reste de mise.
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Flora BARO
