Tchad: la méthode Ali Ahmat Aghabache à l’épreuve du terrain
Un an après sa nomination à la tête du ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général de corps d’armée Ali Ahmat Aghabache dresse le bilan d’une année marquée par des réformes profondes mais encore inachevées.
Présidée par le secrétaire général Benguela Guidjinga, la rencontre a mis en lumière le leadership du ministre. Ali Ahmat Aghabache a été présenté comme un homme de rigueur et de méthode, soucieux de redonner sens à la mission des forces de sécurité.
Depuis son arrivée à la tête du ministère, Ali Ahmat Aghabache a engagé plusieurs réformes : un nouvel organigramme pour mieux répartir les responsabilités, un renforcement de la police de proximité, le lancement du système de vidéosurveillance et la relance de l’École supérieure de police. Ces initiatives, portées par le ministre traduisent la volonté d’adapter les institutions sécuritaires à une société tchadienne en mutation.
Pour Ali Ahmat Aghabache, la sécurité n’est pas seulement une question d’ordre, mais aussi de confiance. “Nous devons garantir la tranquillité des citoyens tout en respectant leurs droits”, a-t-il déclaré, fidèle à la vision du maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno.
A lire aussi / N’djamena : Djamal Yaya Moussa en croisade contre les dérives dans les écoles publiques
Au sein du ministère, le nom d’Ali Ahmat Aghabache revient souvent comme celui d’un réformateur exigeant, attentif aux détails, et parfois intransigeant sur les résultats. Ses proches collaborateurs soulignent sa capacité à écouter, mais aussi à trancher lorsque l’efficacité l’exige.
La célébration de ce premier anniversaire n’était pas un simple rituel administratif. Il s’agissait aussi d’un moment de réflexion sur le chemin parcouru et sur les obstacles à venir. Car si les réformes engagées par le ministre de la Sécurité publique ont permis des avancées visibles, la stabilité du pays reste fragile et les défis sécuritaires nombreux.
HIGDE NDOUBA Martin