Karamoko Jean-Marie Traoré : « l’Afrique doit vendre ses capacités, pas ses défauts »
Lors du Lomé Peace and Security Forum qui s’est tenu les 11 et 12 octobre dans la capitale togolaise, le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré, a secoué les consciences. Il a plaidé pour un changement profond dans les relations de l’Afrique avec le monde.
« Il est temps de bâtir des partenariats équilibrés, fondés sur le respect mutuel », a-t-il déclaré, dénonçant les accords aliénants qui conduisent aux crises actuelles. Traoré a mis en lumière les injustices dans les échanges internationaux, appelant à une revalorisation de l’image de l’Afrique.
Pour Karamoko Jean-Marie Traoré , il faut valoriser le continent
« Nous avons trop souvent vendu la faim au lieu de nos terres fertiles. » Avec ces mots, le chef de la diplomatie burkinabè a encouragé les Africains à se concentrer sur leurs atouts. La jeunesse dynamique du continent et ses richesses naturelles doivent devenir une priorité.
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Le ministre a affirmé que les États africains sont prêts à établir des relations économiques constructives. « Nous ne venons pas mendier, mais vendre nos potentialités », a-t-il précisé.
Cette vision s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Burkina Faso et de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour réinventer la coopération internationale. « Il est temps d’affirmer notre place dans le monde et de mettre en avant ce que l’Afrique a à offrir. », conclut le ministre. Dans un monde en mutation, le message est clair : l’Afrique est composée de promesses, pas de faiblesses.
Flora BARO