Assainissement et civisme : les autorités passent à l’offensive à Paglayiri
Malgré des milliards investis et des lois ambitieuses, Ouagadougou fait face à une insalubrité persistante. Une récente mission de contrôle, conduite par les autorités locales, révèle une réalité alarmante.

Le 31 juillet 2025, une équipe mixte s’est rendue à Paglayiri, un quartier emblématique de la capitale burkinabè. L’humidité, les eaux stagnantes et les déchets jonchent les rues. Les odeurs nauséabondes rappellent l’ampleur du problème. Ici, l’homme est devenu le principal agent de pollution.

Assainissement : la révolution propre de Ouagadougou!
Dans ce décor désolant, certains habitants affichent leur indifférence. D’autres, au contraire, tentent de faire leur part, mais l’inertie collective semble peser lourd. Les agents d’assainissement sensibilisent, distribuent des convocations, mais les comportements doivent changer.

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Le désastre sanitaire est évident : des puisards débordants, des déchets éparpillés, des pratiques illégales. La mission, au-delà de l’inspection, vise à éduquer la population sur l’importance de l’hygiène.

Avec un taux d’accès à l’assainissement en progression, l’État intensifie ses efforts. Mais l’hygiène doit devenir une priorité pour tous. Chaque geste compte dans cette lutte pour un Ouagadougou plus propre.
Flora BARO
