Parcelles d’habitation : Non, la taille n’est pas systématiquement fixée à 150 m²
Une rumeur persistante sur la toile, affirmant que la superficie des parcelles d’habitation au Burkina Faso était systématiquement fixée à 150 m², a été officiellement démentie par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat.
Les véritables normes du référentiel urbain
La direction de la communication du ministère a catégoriquement déclaré que cette information est fausse, apportant ainsi une clarification essentielle pour les futurs propriétaires et les acteurs de l’urbanisme. Contrairement aux idées reçues, le référentiel de programmation urbaine, adopté par décret en juillet 2024, ne fixe pas une taille unique pour les parcelles d’habitation.
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Il stipule plutôt une « superficie minimale moyenne » pour les parcelles, avec un front de parcelle (la largeur donnant sur la rue) qui doit être supérieur ou égal à 9 mètres. Il s’agit donc de normes minimales de densification urbaine, conçues pour optimiser l’utilisation des terres et non pour imposer une dimension universelle.
Le ministère a précisé que cette disposition vise à encourager des lotissements plus abordables et à freiner l’étalement urbain, un défi majeur dans de nombreuses villes burkinabè. L’objectif est de permettre une meilleure planification et une utilisation plus efficiente du foncier urbain, tout en garantissant l’accès à la propriété pour un plus grand nombre.
Il est important de noter que cette réglementation n’exclut en aucun cas les parcelles d’habitation de plus grande taille. Des superficies de 300, 400, voire 500 m² restent tout à fait possibles, selon les besoins spécifiques des acquéreurs, les plans d’aménagement locaux et les politiques de développement urbain mises en place. Le respect de la superficie minimale moyenne assure simplement une cohérence dans la densification et l’organisation des zones résidentielles.
CAROL SAWADOGO