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Journée mondiale de l’anesthésie : le CHU-B célèbre les gardiens du sommeil médical

Le Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo (CHU-B) au Burkina Faso a récemment mis à l’honneur une spécialité médicale lors de la Journée mondiale de l’anesthésie-réanimation. 

Cet événement, centré sur le thème « L’anesthésiologie dans les situations d’urgence sanitaire », a souligné le rôle vital et souvent méconnu des professionnels de la discipline. 

Le rôle essentiel et discret de l’anesthésiste

L’initiative du CHU Bogodogo visait spécifiquement à éclairer le public sur la contribution indispensable de l’anesthésiste. Ce professionnel, bien que discret, est incontournable pour assurer la sécurité, le confort et la qualité des soins prodigués aux patients. 

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Selon Seydou Nombré, Directeur général du CHU-B, l’anesthésie moderne a réalisé d’immenses progrès grâce aux innovations technologiques et à la formation continue. 

Il a insisté sur le fait que dépasse la simple technique : elle est fondée sur l’expertise, la vigilance et l’humanité de l’anesthésiste, garantissant la sérénité lors de chaque intervention chirurgicale. 

Seydou Nombré a d’ailleurs déclaré : « aujourd’hui, nous célébrons non seulement le métier d’anesthésiste, mais aussi l’excellence, le dévouement et l’esprit d’équipe qui font la force de notre hôpital. » 

Historique et perspectives d’amélioration

Pour le Dr Idriss Salah Traoré, Chef de service de l’anesthésie et de réanimation du CHU-B, l’anesthésiologie représente la capacité de soulager la douleur des patients pour permettre la réalisation d’actes médicaux. 

Il a souligné l’importance de cette célébration comme une opportunité pour les anesthésistes de se remémorer l’historique de leur discipline, de réfléchir à de nouvelles perspectives et de dégager des pistes concrètes pour améliorer les faiblesses du domaine. Il a ajouté que « l’anesthésie et la réanimation ont toujours été des moteurs des innovations technologiques en médecine. » 

Abordant les défis de la profession, le Pr Armel Flavien Kaboré, Coordonnateur du diplôme d’études spécialisées en anesthésie, a révélé un chiffre significatif : environ 70 médecins anesthésistes originaires de plusieurs régions d’Afrique ont été formés au Burkina Faso. 

 Il a insisté sur le caractère particulièrement contraignant de l’anesthésiologie, où l’anesthésiste est exposé à une forte pression professionnelle. Le professeur conclut en avertissant : « la moindre erreur peut être fatale et cela engage l’anesthésiste responsable. » 

L’anesthésie consiste, en rappel, en la suppression totale ou partielle de la sensibilité à la douleur.

CAROL SAWADOGO

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